Accueil > Visites et sorties > Le couteau de Laguiole > Le procédé de fabrication
Lame, poinçon, tire-bouchon sont les plus connus, … Mouche, mitre ou encore ressort en font aussi partie. Partie de quoi ? Du couteau Laguiole bien sûr ! Découvrez les pièces et le procédé de fabrication.
On assimile souvent le couteau de Laguiole à l’abeille, voire à la mouche en tant que symbole indispensable à avoir sur son Laguiole. Tout d’abord, en coutellerie, cette partie au bout du ressort s’appelle une mouche. Depuis toujours, cette «mouche» a été le lieu d’expression du coutelier pour démontrer son art du ciselage, tour à tour trèfle à 4 feuilles, fleur de lys… l’abeille est apparue dans les années 1908-1909 bien après le poinçon et le tire-bouchon.
Aujourd’hui encore, les artisans cisèlent la mouche souvent en « abeille » mais tous les motifs sont possibles pour votre plus grand plaisir et pour répondre à vos envies.
Avec ou sans abeille, avec ou sans mouche, ce sera un Laguiole.
Rajouté au couteau en 1840, était utilisé autrefois par les paysans comme « trocart » pour percer la panse des vaches ou des brebis, qui avaient mangé trop d’herbe fraîche à leur sortie des étables (météorisation). Ceci permettant de dégonfler et sauver la bête ! On utilisait également le poinçon pour percer les lanières de cuir des chevaux. Aujourd’hui, le poinçon a trouvé une utilité auprès des bricoleurs… mais aussi des gourmands… pour faire un trou à la ceinture après avoir mangé un bon aligot !
A été ajouté en 1880 pour tous nos aveyronnais « montés » à Paris devenus limonadiers.